[ciné] Sans nouvelles de Dieu
Voici l'histoire, en gros : un boxeur n'arrete pas de faire des trucs pas bien, le vil... Du coup sa reum appelle les anges pour sauver son âme, ça serait balo qu'il finisse en enfer ! Nous revoila donc dans le salon bourgeois du Ciel (le Paradis, donc...), ou on apprend la nouvelle, en pleine séance de brainstorming sur l'avenir financier de la boîte (le Paradis, donc...). Face à ce problème, on décide d'envoyer le seul ange valide a la rescousse (Victoria Abril), les autres étant trop mauvais car passant leur temps a regarder la télé en bouffant du MacDo... (haha les cons). Donc, fissa, la victoria se trouve à sonner à la porte du gars, qui allait se flinguer, c'etait moins une... la elle se fait passer pour sa femme qui revient auprès de lui etc... Bon, passons sur le fait qu'en enfer aussi on décide d'envoyer quelqu'un (Penelope Cruz, quand même) auprès du pauvre boxeur pour contrer l'offensive du "bien", mais ça c'est le scenar du film, et si tu veux connaitre la suite, suffit de le regarder...
Je me concentrerai plutôt sur un point particulier, qui me parait plus interessant. Il s'agit de la situation en Enfer, ou le boss (Gael Garcia Bernal, qui joue Satan après avoir incarné le Ché dans "carnets de voyage", voila quelqu'un qui sait choisir ses rôles :p) est en difficulté... Depuis des lustres (sic) on y conspire pour lui prendre sa place et changer le fonctionnement du lieu, qui etait pourtant très simple et juste... Par exemple, un responsable du FMI meurt, il arrive donc forcement en Enfer, et on le voit être changé en sans-papier africain, en gage de pénitence (ce qui parait juste, comme je le disais).
Selon les plans de la conspiration, les types dans ce genre obtiendraient les bonnes places, laissant à la populace les peines et autres souffrances prévues aux pêcheurs. Finalement, ce serait exactement le même schema que sur Terre, ou les riches deviennent toujours plus riches au détriment des peuples, obligés de leurs côtés de suivre la pente inverse... La boucle serait bouclée, les puissants garderaient le pouvoir pour l'eternité.
Côté tactique des conspirateurs, pour renverser tout ça, et surtout éviter toute révolte... il suffisait d'habituer les gens sur plusieurs générations, de leur vivant, à commater devant la télé, completement manipulés par les médias de masse... une idée toute bête ! Bien entendu toute ressemblance avec des faits existants dans la réalité ne serait que pure coïncidence, evidemment...
Enfin, la aussi, pour connaître la fin, faut voir le film ! Moi j'arrête là.
Et donc pour finir, la moralité de l'histoire : Les truands du FMI, de l'OMC ou de tous les gouvernements sont bien pires que le Diable lui-même. Amen.